Après vingt ans d’activité à Martillac, la Tonnellerie bordelaise vient d’être reprise par deux anciens employés. Pour être les garants d’un tel savoir-faire, tout est une question de matières et d’équilibre
Ils en sont fiers de leurs barriques. De leurs « belles bordelaises », comme il faut les appeler dans le milieu. Un savoir-faire « d’excellence », un peu d’huile de coude et un paquet de secrets biens gardés, bienvenue à la Tonnellerie bordelaise.
Enfin, bienvenue, de nouveau. Après vingt ans d’activité à Martillac, l’entreprise vient tout juste d’être reprise. Mais ici on l’assure, la tradition sera conservée. « La barrique bordelaise, c’est vraiment notre spécialité », défendent Cyril Morosi et Gaëtan Martos, dans la salle de repos de l’entreprise, où de larges fenêtres donnent à voir sur les ateliers. « Les clients viennent chercher notre qualité. Vous préférez la viande du boucher ou celle du supermarché vous ? Et bien ici, c’est pareil. » Du tac au tac, les deux hommes ont le sens de la formule. Manient la petite phrase pour défendre le grand savoir-faire, et espèrent porter le plus loin possible, la « qualité » de leur travail.
En toute franchise
À 35 et 44 ans, Cyril Morosi et Gaëtan Martos viennent tout juste de reprendre cette tonnellerie installée depuis 2001 en plein Pessac-Léognan. Une dizaine d’employés y travaillent toute l’année et il y a encore quelques mois, les deux hommes en faisaient eux aussi partie. Car n’allez pas croire que les deux gérants ont été parachutés par un quelconque investisseur, « on connaît très bien la maison », précisent-ils. « En 2001, j’ai fait partie des premiers ouvriers », prévient Gaëtan Martos, gavroche sur la tête et sourire en coin, discret. Depuis, rien n’a vraiment changé. Le bruit des marteaux ? Toujours là. Les énormes hottes noires…
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Article Sud Ouest publié le 30/10/2023 par Bastien Marie